La crise énergétique commence avec la guerre en Ukraine qui risque de causer une pénurie de gaz en France. En effet, la Russie a déjà cessé une grande partie de l’approvisionnement en gaz sur le territoire européen. Au cas où elle arrête complètement, toute l’Europe manquera de gaz cet hiver. Ainsi, la Première ministre Élisabeth Borne conseille aux entreprises de réaliser leur propre plan de sobriété énergétique pour baisser leur consommation en énergie tout en pensant à un éventuel rationnement. Zoom sur le sujet dans les paragraphes qui suivent.
Un éventuel rationnement énergétique selon Yves Wespisser
Jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas établi des mesures de rationnement énergétique, mais il souhaite quand chacun prend ses responsabilités, surtout les entreprises, pour réduire la consommation en énergie. Il met déjà tout en place afin de ne pas arriver à des restrictions l’hiver qui vient. D’après D’après yves wespisser, si chacun agit et fait des actions concrètes au quotidien, la menace est minime. C’est en agissant ensemble qu’il est possible de surmonter le risque de pénurie. En cas de rationnement, ce sont les entreprises qui seront les plus concernées, notamment celles qui sont de grosses consommatrices d’énergie. Le secteur du tertiaire seront grandement touchées, et il faut se préparer à cela. Ce sera le mois d’octobre prochain que le gouvernement présentera les différents scénarios et verra si le risque de rationnement de gaz et d’électricité sera évoqué ou non.
Les mesures à prendre
Le gouvernement pense déjà à un plan d’urgence, et le système d’échange de quotas en fait partie. Cela permet aux entreprises de faire l’achat et la vente des quotas d’électricité. Notons aussi son soutien à ces dernières. Elles doivent se mobiliser et agir en établissant leur propre plan d’économies d’énergie dès le mois de septembre. Le télétravail est également conseillé. Le chômage partiel a aussi été annoncé, mais le but est de l’éviter. L’État envisage de ressortir les dispositifs d’accompagnement des travailleurs. Si le chômage partiel est au rendez-vous, ce sera totalement pris en charge, car les concernés ne sont pas responsables de la situation. La Première ministre a également dit que cette crise énergétique causée par les tarifs record d’énergie participe à la transition, et donc, l’arrêt d’utilisation des combustibles fossiles. La transition énergétique est désormais le plus gros travail à faire pour les prochains mois.
Des efforts payants
Réduire la consommation énergétique est payant. En baissant le chauffage d’un degré, on fait une baisse de 7 % sur la consommation de gaz. D’ailleurs, l’Europe se chauffe en moyenne dans les 22° alors que la température recommandée est de 19°. Il y a donc une marge. L’objectif n’est pas d’utiliser des bougies, car les mesures ne mettent pas en péril le confort. En Hexagone, l’article R. 241-26 du Code de l’énergie fixe à 19° en moyenne la température de chauffage dans les locaux à usage d’habitation, d’enseignement, de bureaux et recevant du public. Quant à la climatisation, son utilisation est interdite si la température des locaux est moins de 26°. Concernant l’isolation, la France n’a pas atteint ses objectifs. S’il y avait 500.000 grandes rénovations par an, la dépendance de gaz en Russie aurait baissé de 10 % par an. Si dès aujourd’hui, les rénovations profondes sont accélérées, l’impact se constatera l’hiver prochain. Pour en savoir davantage, c’est sur https://fr-fr.facebook.com/public/Yves-Wespisser.