Shad, beaucoup te connaissent. Peux-tu toutefois te présenter auprès de ceux qui te découvrent ?
Je suis DJ, producteur et chanteur. J’ai commencé sur mon Île, à la Réunion. J’y ai fait mes premières scènes. Et ça a rapidement fonctionné. Je me suis posé la question d’un départ en Métropole pour faire carrière car tout était clair : j’ai toujours voulu être devant un public, la scène c’est pour moi ! Après le Bac, mes parents n’ont pas réfléchi longtemps, ils ont dit ok, parce qu’ils ont toujours cru en moi et en mon projet. Nous avons quitté l’océan Indien pour la région stéphanoise.
Comment est née cette volonté d’être sur scène ?
J’ai eu une révélation à 14 ans devant un show TV d’Eminem, le Slim Shady dont j’ai repris le surnom pour ma signature. Outre la musique, c’est surtout le show en lui-même qui m’a mis une claque, l’impact du gars sur son public était impressionnant !
De chanteur, tu es devenu DJ. Comment a eu lieu la transition ?
J’ai rejoint le groupe King Kuduro il y a bientôt dix ans, nous avons tourné, connu un succès d’estime. Puis une rencontre m’a fait découvrir le milieu des DJ. En tant qu’artiste, cela ajoutait une corde à mon arc. Je me suis formé, j’ai appris le métier et j’ai rapidement tourné. Là encore, une rencontre avec celui qui allait devenir mon manager m’a permis de franchir un cap. Cela faisait deux ans que j’étais sorti de l’école de DJ (UCPA de Lyon dont Shad est sorti majeur de promotion, NDLR). Je sentais mes limites à tout faire tout seul : chanteur, DJ, promoteur, gérer la partie administrative…
Depuis, ta carrière a pris un tournant majeur !
Exactement. Chaque semaine, je présente mon show partout en France. Cela représente plus de 130 dates à l’année. Les plus grandes discothèques m’accueillent, comme le Warehouse de Nantes où j’ai désormais une résidence ! La tournée des Zéniths* d’octobre 2022 est aussi un marqueur important de ma carrière.
Quels sont tes objectifs désormais ?
Je souhaite m’installer dans l’univers artistique français, mais sans toutefois me restreindre à nos frontières. La musique n’a pas de limites et je ne souhaite pas non plus en donner à ma carrière !
*Marseille, Grenoble, Nice, Toulouse et Lille