Il y a longtemps, l’article de 300 mots a été la norme dans les blogs. Aujourd’hui, les textes longs monopolisent la première page de Google.
Vous devez absolument rédiger de longs textes pour améliorer votre contenu et optimiser votre référencement et obtenir un bon résultat ? Pas sûr… Y a-t-il une similitude entre le nombre de caractères et l’importance d’un article aux yeux de Google et des lecteurs ? L’écriture de longs textes sur tous les sujets est-elle efficace ou juste une tendance ? Voici quelques réflexions et conseils à ce sujet.
1 position sur Google : Est-ce vraiment plus facile avec un article long ?
Certains parleront d’études, d’autres créeront des graphiques, et tous arriveront à la même conclusion : un article long a plus de chances de se classer sur Google comme celui de article-sponsorise.com. Alors, c’est si simple que ça.
Pour être honnête, c’est surtout simple, un article n’est pas l’autre. Il y a simplement parfois de gros écarts de compétence entre deux rédacteurs web, qui affectent l’optimisation du texte, du titre, mais aussi parce que le classement d’un article peut changer rapidement en fonction de l’actualité et d’autres critères.
Par exemple, si vous tapez « Notre-Dame » dans Google, les 3 premiers résultats concernent l’incendie de la cathédrale. Wikipédia n’arrive qu’en 4e position avec son long texte sur l’architecture sacrée. Alors que les 3 premiers sont :
- Le Monde, avec un article de 534 mots
- Le Figaro : avec un article de 1 134 mots
- 3. Actu Orange : avec un article de 394 mots
- Wikipédia : avec un article de 26 381 mots
On peut définir clairement que le nombre de mots dans ce cas n’a aucune influence sur le classement, puisque l’actualité est prioritaire.
On voit aussi que Le Monde parvient à se positionner au numéro 1 avec un article deux fois moins gros que Le Figaro en même temps que le journal concurrent. Si les articles longs ont tendance à se classer en première page sur Google, ce n’est pas seulement à cause de leur longueur. Il est dangereux de dire que la raison pour laquelle ces articles se classent bien est à cause du nombre de mots qu’ils contiennent.
Comment aider Google à comprendre votre texte ?
Mais dans ce cas, pourquoi passer votre temps à écrire de très longs articles si vous n’êtes pas sûr qu’ils seront bien référencés ? Plus votre contenu est fourni et pertinent, plus il est facile pour Google de vous comprendre.
Lorsque vous créez un long article, vous soumettez une quantité importante d’informations aux moteurs de recherche. En parcourant votre article, ils tombent sur de nombreux mots- clés, phrases, liens internes ou externes, images, tags… tout ce qui concerne votre thème et une densité raisonnable de mots-clés dans le texte. Autant de signes qui montrent que votre contenu correspond à ce que souhaite l’internaute.
Les textes longs génèrent plus de trafic grâce au grand nombre de combinaisons de mots-clés à longue traine. Le texte ne suffit pas, placer des photos optimisées pour le référencement sur les images Google améliore la compréhension du texte et les critères de classement du moteur de recherche.
Pourquoi un long article devrait-il être mieux référencé ?
En plus d’avoir le mot-clé, un long article a une architecture plus détaillée. Si les titres et les sous-titres sont fournis sous forme d’index avec des ancres au début de l’article SEO, les robots de Google peuvent mieux explorer et indexer cette page.
Ajoutez à cela les balises alt des images, la balise title, l’URL… et c’est toute la structure SEO du texte qui supporte votre contenu.
Comment donner au lecteur ce pour quoi il est venu ?
Parmi les éléments qui affectent grandement le classement d’un article figure la qualité du contenu. Afin de déterminer la « qualité » d’un article de blog, Google s’appuie entre autres sur le comportement du lecteur. Afin de fidéliser un internaute sur votre site, la landing page du site doit intéresser le lecteur et lui donner envie de continuer à naviguer sur le site.
Bien sûr, selon le type de page que visitée en premier, les interactions peuvent différer :
■ Lecture d’autres articles : si la landing page est un article de blog et contient des blocs « push content » pour inciter à en lire d’autres similaires ou à découvrir des contenus en lien avec l’article lu.
■ Inscription : si la page d’accueil comporte un formulaire
■ Achat : si la page d’accueil est une fiche produit